plus de la moitié des salariés luxembourgeois seraient prêts à s’expatrier pour une meilleure carrière ou un meilleur équilibre travail/vie privée.
Selon la dernière étude Randstad Workmonitor, le développement de carrière et l’équilibre entre travail et vie privée semblent être des facteurs importants pour la plupart des salariés luxembourgeois : 53% d’entre eux envisageraient d’émigrer s’ils pouvaient améliorer ces deux points. Par contre, seuls 42% feraient cette démarche pour un salaire significativement plus élevé et 35% pour d’avoir un emploi motivant. Par ailleurs, 59% déclarent préférer changer de carrière que d’aller s’installer dans un autre pays.
En revanche, cela ne les dérangent pas de voyager ponctuellement dans le cade de leur travail (63%).
Si l’on compare ces résultats à ceux des autres pays étudiés, on remarque que les travailleurs luxembourgeois se situent plutôt dans le bas du classement. Ils sont moins volontiers partants pour émigrer. Plus toutefois que les néerlandais qui semblent très attachés à leur pays (seulement 39% d’entre eux partiraient à l’étranger pour une meilleure carrière ou un meilleur équilibre travail/vie privée).
A contrario ce sont les travailleurs indiens et d’Amérique du Sud qui partiraient plus facilement s’installer dans d’autres pays.
où les salariés luxembourgeois aimeraient travailler ?
Lorsque l’on pose la question « Si je devais travailler à l’étranger, je préférerais travailler.... », les salariés luxembourgeois placent l’Allemagne en première position, la Suisse en deuxième position et ensuite le Canada. D’après ces résultats, on peut en conclure que la plupart des répondants préféreraient rester près de leur région d’origine.
Contrairement au Luxembourg, les salariés grecs semblent nettement préférer les pays anglophones (Royaume-Unis et Etats-Unis).
une diversité un peu moins valorisée que dans d’autres pays.
Au Luxembourg, 65% des personnes interrogées pensent que c’est une bonne chose que leur employeur engage des travailleurs étrangers si la main-d'œuvre nationale ne peut pas fournir les compétences requises.58% des répondants estiment que c’est une bonne chose d’attirer des candidats étrangers pour combler la pénurie de talents.
Ces résultats sont en-dessous de la moyenne observée sur l’ensemble des pays étudiés (respectivement 72% et 64%).
La diversité a toutefois des retombées positives puisque 82% des travailleurs luxembourgeois disent aimer travailler avec des personnes d'autres cultures.
observations trimestrielles récurrentes.
Bien qu’en hausse de 3 points sur le dernier trimestre, l’index de mobilité du Luxembourg (nombre d’employés qui s’attendent à travailler pour un autre employeur au cours des six prochains mois) est toujours le plus faible de l’ensemble des pays étudiés.
Seuls 7% des employés interrogés ont changé d’employeur au cours du dernier semestre et 11% ont changé d’emploi ce qui place là encore le Luxembourg en bas de classement en terme de mobilité. 4% des travailleurs luxembourgeois recherchent activement un emploi contre 4,6% en moyenne.
La satisfaction au travail est légèrement en baisse mais reste bonne puisque 69% des employés luxembourgeois sont (très) satisfaits de leur job.